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La compétition internationale pour attirer les travailleurs hautement qualifiés s'est intensifiée au cours des décennies récentes, obligeant le Luxembourg à se positionner dans cette course aux talents. La réponse au niveau européen a été d'adopter la carte bleue européenne en 2009 afin de faciliter l'immigration de travailleurs de pays tiers. Avec 494 titres délivrés en 2017, la carte bleue représente environ 9% de la totalité des titres délivrés à l'entrée en 2017 et 30% des visas travailleurs délivrés au Luxembourg la même année.

Ce café-débat aura pour objectif de faire la lumière autour de l'immigration hautement qualifiée en adressant la question à partir de plusieurs angles. Quelle est la situation actuelle au Luxembourg et comment le pays se positionne-t-il à l'internationale ? Quels sont les éléments qui rendent le pays attractif et quels sont les facteurs qui compliquent le recrutement des immigrants hautement qualifiés? Comment les politiques de recrutement et d'immigration peuvent-elles être adaptées pour contrecarrer les éventuelles défaillances ? Quelles sont les perspectives de ces travailleurs au Luxembourg et le pays dispose-t-il des outils nécessaires pour maintenir et intégrer ces personnes? Quelles sont les conséquences potentielles de cette sélection accrue des travailleurs pour les différents acteurs de la société ?

Composition du panel

Intervenant principal

    Dr Frédéric Docquier, chercheur qualifié du Fonds National de la Recherche Scientifique (FNRS, Belgique) et professeur d'économie à l'Université catholique de Louvain

Participants à la table ronde

  • Madame Bénédicte Souy, CEO de Moving People 2 Luxembourg
  • Madame Laura Zuccoli, présidente de l'Asti a.s.b.l.
  • Monsieur Jean Paul Olinger, directeur de l'Union des Entreprises Luxembourgeoises
  • Dr Joël Machado, chercheur, département Marché du Travail du LISER

Modérateur du débat

    Monsieur Hubert Gamelon, journaliste, Le Quotidien

Document de cadrage

Le niveau d’éducation des migrants est un sujet d’intérêt aussi bien pour les pays d’origine que pour les pays d’accueil. Les pays à forte émigration se soucient d’une possible « fuite des cerveaux », entrainant le départ d’une partie souvent considérable des professionnels hautement qualifiés (tels que les médecins, les ingénieurs, etc.). L’opinion publique dans les pays de destination tend à être plus favorable à l’immigration fortement qualifiée. En effet, ces travailleurs sont souvent plus complémentaires aux travailleurs locaux, permettent une hausse de la productivité et génèrent un impact fiscal potentiellement plus avantageux que les immigrants moins qualifiés. [...]

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