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Les familles monoparentales souffrent d'un taux de pauvreté très élevé au Luxembourg, l'un des plus élevés de l'Union européenne. Ce café-débat tentera d'expliquer pourquoi l'un des pays les plus riches de l'Union connaît un taux aussi élevé et débattra de pistes pour y remédier.

Venez en famille ! Pendant le débat, les enfants seront accueillis par des baby-sitters professionnels.


Composition du panel

Intervenant principal

    Anne-Catherine Guio, Chercheuse au LISER

Participants à la table ronde

  • Corinne Cahen, Ministre de la Famille et de l'Intégration et Ministre à la Grande Région
  • Anik Raskin, Chargée de Direction at Conseil National des Femmes du Luxembourg
  • Stéphanie Ravat – CGFP – auteure d'une étude sur la fiscalité des couples et des familles monoparentales
  • Elisabeth Keil, Centre pour Femmes, Familles et Familles Monoparentales
  • Anne-Catherine Guio, chercheuse au LISER

Modérateur du débat

    Guillaume Chassaing, journaliste et rédacteur en chef adjoint au Quotidien

Document de cadrage

Les familles monoparentales1 souffrent d’un taux de pauvreté très élevé au Luxembourg, l’un des plus élevés de l’Union européenne, 45% d’entre elles vivent sous le seuil de pauvreté, contre 33% en moyenne dans l’Union (voir graphique ci-dessous). Pour être considéré comme souffrant de pauvreté au Luxembourg, il faut disposer d’un revenu mensuel disponible après impôts inférieur à 2231 euros pour un adulte avec un enfant (à 2745 euros pour une adulte avec deux enfants et à 3260 euros pour un adulte avec trois enfants).2 Au Luxembourg, malgré la faible part des familles monoparentales dans la population totale (5%), une personne pauvre sur 7 vit en fait en famille monoparentale.

Ces chiffres montrent une photographie de la population luxembourgeoise à un moment donné, mais si l’on prend une optique plus large couvrant l’ensemble de la vie des personnes, on voit qu’une partie importante de la population sera confrontée, à un moment donné de la vie, à vivre seul avec enfant(s) au vu du niveau croissant de séparations et de divorces (environ 50%).

Comprendre pourquoi les ménages monoparentaux font face à ce risque élevé de pauvreté est donc d’un intérêt majeur pour l’ensemble de la société luxembourgeoise.

Taux de pauvreté des familles monoparentales (%)

Source: EU-SILC, 2016. Toute personne ne disposant pas d’un revenu supérieur ou égal à 60% du revenu médian national est considérée comme pauvre. Le revenu du ménage est divisé par une échelle d’équivalence pour tenir compte des différences de taille entre ménages.

1. Une famille monoparentale est un ménage composé d’un adulte qui vit avec au moins un enfant dépendant. Est considéré comme enfant dépendant toute personne de moins de 18 ans ou tout jeune de 18 à 24 ans qui est étudiant.
2. Ce revenu disponible inclut le salaire, les revenus de remplacement, les allocations familiales, les revenus de la propriété et les pensions alimentaires. Source : EU-SILC 2016, calculs propres.

Pour en savoir plus, télécharger le document de cadrage

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