Luxembourg, 29 mars 2024. Yuriko Backes, ministre de l'Égalité des genres et de la Diversité, a participé à une conférence organisée par le ministère de l'Égalité des genres et de la Diversité (MEGA) et le Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER). La conférence a été l'occasion pour présenter les résultats de l'étude "Hausse des prix et inégalités de genre" mandatée par le MEGA et réalisée par le LISER.

L'objectif de l'étude consistait à analyser les effets de la hausse des prix sur les inégalités de genre à court et moyen terme, et dans une optique de moyen-long terme, à comprendre si les femmes peuvent être un moteur de la transition écologique et sociale vers un modèle plus égalitaire et plus durable.

L'étude démontre que les chocs économiques peuvent pénaliser les personnes les plus vulnérables de la population – souvent les familles moins aisées et monoparentales, majoritairement des femmes, tant à court terme en réduisant leur bien-être et en les exposant davantage aux risques de pauvreté et de privation matérielle dans les domaines du logement et de la consommation, qu'à long terme, en les éloignant des transformations nécessaires dans les préférences, attitudes et normes sociales.

La table-ronde à la suite de la présentation de l'étude a rassemblé des intervenant?e?s du Jugendrot, du LISER, de la Société nationale des habitations à bon marché, de la Caritas, du Statec et de l'Observatoire digital de la mobilité.

Lors de son intervention, la ministre Backes a souligné qu'aucune crise n'est neutre du point de vue du genre, qu'il s'agisse de la pandémie de la COVID-19, de la crise climatique ou de l'inflation récente. Elle a également réitéré le constat que pour s'attaquer véritablement aux inégalités entre les genres, les acteurs et actrices politiques ont besoin de données solides et d'adopter une approche systémique qui reconnaisse le problème à sa racine. Par conséquent, Yuriko Backes a salué la réalisation de cette étude en concluant qu'il importe maintenant de tirer les bonnes conclusions politiques de ces crises et de veiller à ce que nous en sortions plus résilient?e?s à l'avenir pour protéger les plus vulnérables de notre société, qui sont encore souvent des femmes.