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22 Sep 17 | News

LISER à la Journée Mondiale du Cœur

Maladies cardiovasculaires : causes ? Conséquences ? RDV le 30 Septembre si le cœur vous en dit.

Les maladies cardiovasculaires: des causes multifactorielles

La Journée Mondiale du Cœur est organisée chaque année dans près de 100 pays, y compris le Luxembourg. Cette journée se déroulera le samedi 30 Septembre, de 10h à 15h, Place d'Armes à Luxembourg-ville. A cette occasion, des chercheurs de l'équipe SANTE du LISER (Nathalie Lorentz & Anastase Tchicaya) participeront à cette manifestation pour assurer la vulgarisation des résultats de leurs travaux au grand public.

Les maladies cardiovasculaires (MCV) sont multifactorielles et sont une cause importante de morbidité et de mortalité dans la plupart des pays développés, dont le Luxembourg. Dans le cadre d'un projet de recherche financé par le Fonds National de Recherche, le principal investigateur Dr Anastase Tchicaya et sa collègue Nathalie Lorentz du LISER ainsi que leurs partenaires (INCCI, Uni Lu/INSIDE et ISP Belgique) ont publié plusieurs articles scientifiques autour de la problématique des inégalités socioéconomiques face aux principaux facteurs de risque cardiovasculaires (obésité, diabète, tabagisme, hypertension artérielle, cholestérol, inactivité physique).

Deux articles ont été publiés au premier semestre 2017 sous les thèmes respectifs de l'inégalité liée au revenu dans l'arrêt du tabagisme parmi les patients souffrant de MCV et de la persistance des inégalités socioéconomiques dans la connaissance des facteurs de risque 5 ans après un examen des coronaires au Luxembourg.

Le premier papier met en évidence quelques faits saillants, notamment le fait que moins de six patients sur dix (56,8%) cessent de fumer cinq ans après un examen des coronaires, près de 8 patients fumeurs sur dix (78,6%) ayant fait un infarctus aigu du myocarde avaient arrêté de fumer tandis qu'ils n'étaient que 55,8% chez ceux qui souffraient d'angine de poitrine. Plus les patients avaient un revenu annuel élevé plus grande était la possibilité d'arrêter de fumer. En effet, 63,5% des patients appartenant à un ménage dont le revenu annuel est supérieur ou égal à 54000 euros avaient arrêté de fumer tandis qu'ils n'étaient que 48,7% parmi ceux dont le revenu annuel était inférieur ou égal à 35999 euros. 

Le second révèle, de manière inédite au Luxembourg, le degré de l'évolution de la connaissance des facteurs de risque de MCV ainsi que la persistance des inégalités socioéconomiques liée à cette connaissance chez des patients 5 ans après un examen des coronaires. Ainsi, il ressort que 5 ans plus tard seulement 39,9% des patients pouvaient citer au moins trois facteurs de risque cardiaque, 28,5% citaient le diabète, 34,5% l'hypertension, 34,1% le cholestérol et 36,2% l'obésité et 62,1% le tabac. Les patients avec un niveau d'études supérieures étaient plus susceptibles de citer les divers facteurs de risque que les patients avec un niveau d'études plus faible. Toutefois, l'écart dans la connaissance des facteurs de risque cardiaque entre les patients de niveau d'études différent s'est réduit.

 

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